« Pourquoi faut-il garantir les droits fonciers des femmes ? N’est-il pas suffisant que le foyer possède des terres ? » Cette question, Agnes Quisumbing, chercheur à l’IFPRI (International Food Policy Research Institute), l’entend de manière récurrente en provenance des quatre coins du monde en développement, mais aussi, phénomène plus perturbant, de la part des législateurs et des responsables gouvernementaux.
Comme l’ont montré des études approfondies, la réponse à cette question est triple. Premièrement, la garantie des droits fonciers réduit la pauvreté et la vulnérabilité. Deuxièmement, elle incite les femmes à gérer leurs terres de manière plus durable. Troisièmement, la garantie des droits fonciers améliore le pouvoir de négociation des femmes au sein du foyer.