Pendant les dix dernières années, l’appropriation massive des terres arables par des entreprises internationales en Afrique a fait l’objet de nombreux débats. La Tanzanie a été considérée comme l’un des pays cibles de cette dynamique. Ce rapport, rédigé par Sina Schlimmer sur la base de sa thèse de science politique, dresse le bilan des enjeux de cette multiplication des projets d’investissements. Il s’agit d’identifier les décalages entre la fabrique des politiques de promotion de l’investissement foncier et les limites de leur implémentation. L’objectif est ainsi de questionner la dynamique de privatisation de la gestion du foncier.