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publié dans Ressources le 25 février 2015

Potentiel de sous-produits agro-industriels en Afrique de l’Ouest : cas du Sénégal, du Mali et du Niger

Cirad

MaliNigerSénégal

Ce mémoire d’étudiant publié en janvier 2015 s’intéresse au potentiel de production des sous-produits agro-industriels en Afrique de l’Ouest.

Résumé
La croissance démographique des pays d’Afrique de l’Ouest tire la consommation des produits alimentaires à la hausse. Les populations consomment de plus en plus de produits laitiers, alors que les ressources alimentaires mobilisables pour les vaches laitières sont mal connues. Notamment, les données sur les sous-produits agro-industriels, types de sous-produits, quantité, localisation des usines, sont anciennes et fragmentaires.
Notre étude recense en Afrique de l’Ouest les différents sous-produits agro-industriels disponibles, les usines les produisant et les quantités par pays. Nous avons notamment étudié les cas du Sénégal, du Mali et du Niger. Pour ce faire, nous avons utilisé les bases de données disponibles comme celles de la FAO, les articles de journaux, et nous avons rencontré les industriels au Sénégal. Nous faisons la distinction entre les sous-produits issus de l’industrie et ceux issus de la transformation artisanale, non pris en compte ici. Les sous-produits agro-industriels disponibles en Afrique de l’Ouest sont variés et nombreux. Les principaux sont les sons de blé et de riz, tourteaux d’arachide et de coton… Les usines les produisant sont nombreuses, réparties sur l’ensemble des pays étudiés à l’exception notable du Niger. Les quantités sont très variables selon les pays, les sous-produits et les années, et tous ne sont pas utilisés pour l’alimentation animale. Pour certains sous-produits, comme le tourteau de coton, les quantités peuvent fortement varier d’une année à l’autre, selon les prix mondiaux. D’autres comme le son de blé, sont en augmentation constante depuis une dizaine d’années.
Les volumes de sous-produit agro-industriels sont importants en Afrique de l’Ouest, mais à priori insuffisants pour envisager un approvisionnement en lait local des capitales du Sénégal ou du Mali. Les exportations, la compétition entre les différentes filières animales diminuent les quantités mobilisables pour la production laitière. Les entraves aux échanges de sous-produits entre les pays limitent les transferts entre zones excédentaires et déficitaires en SPAI.

Lire le rapport (74p.)
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/Rapport_de_stage_Lambare.pdf

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