Cet ouvrage publié en 2012 par le Comité scientifique français de la désertification (CSFD) s’intéresse aux liens controversés entre pastoralisme et désertification. Selon ce rapport, le pastoralisme rend des services économiques, sociaux et environnementaux essentiels à l’Afrique subsaharienne. Il s’agit d’un mode de production dynamique dont l’empreinte environnementale est globalement positive. Selon les conclusions du rapport, dans de nombreux cas, les dégradations significatives provoquées par l’élevage résultent de surexploitation ou de mauvaise gestion des ressources dont on doit, pour y remédier, chercher les causes profondes : limitations à la mobilité du bétail, lieux d’abreuvement mal répartis, spoliation d’espaces pastoraux essentiels…
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