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publié dans Ressources le 2 juin 2017

Opinion : Les dérives de la financiarisation, nouveau péril sur les agricultures africaines

SOS Faim Luxembourg

InvestissementAnalyse, synthèse

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SOS Faim a publié sur son Blog pour la souveraineté alimentaire une réaction à une tribune parue lundi 15 mai dans le journal français Le Monde que vous pouvez retrouver ici. Intitulée « En Afrique, l’innovation financière est une clé pour une révolution doublement verte » elle est signée par Clément Chenost et Adrien Henry, directeurs d’investissement de Moringa Partnership. Nous vous livrons un extrait de la réaction de SOS Faim ci-dessous, en vous invitant à lire l’intégralité de cet article sur le Blog de SOS Faim

Nous nous demandons finalement quelle est la finalité de cette tribune truffée de mots à la mode et empreinte d’une approche exclusivement technique et financière qui fleure bon la culture des cabinets de conseil : s’agit-il de trouver des réponses à la complexité des défis qui se posent aujourd’hui aux agricultures africaines et à celles et ceux qui la font vivre ? Ou plutôt de séduire des investisseurs à l’affût de nouvelles niches de profit estampillées « développement durable » ? MM. Chesnot et Henry sont-ils réellement convaincus que la force transformatrice des agricultures africaines viendra des investisseurs privés étrangers, des start-up et autres incubateurs pépiniarisés ? Si oui, font-ils le pari que les populations rurales et les paysans en particulier en sortiront gagnants ?

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