Deux évolutions en cours vont entraîner d’importantes transformations des comportements économiques individuels : les circuits courts et les biens collectifs.
Tout d’abord la multiplication des « circuits courts ». Ceux-ci mettent en relation très rapidement des personnes (des producteurs entre eux, des producteurs et des clients, des jeunes, des citoyens…)proches géographiquement les unes des autres. On pense tout de suite à Facebook, aux jeunes qui surent se mobiliser sur la place Tahrir au Caire, aux « indignés » qui occupent la place de la Puerta del Sol à Madrid. (…)
Ensuite apparaissent, ou redeviennent d’actualité, les « Biens Collectifs ». A côté des Biens Privés et des Biens Publics (produits par la puissance publique, Etat + collectivités), il y a des biens collectifs qui, selon la définition d’Eleonor Ostrom – Prix Nobel d’économie en 2009 – sont produits et gérés par les usagers. (…) Nul doute que cette économie sociale et solidaire, sous forme de coopératives, de mutuelles et de syndicats va se redéployer et se développer en France.