A l’instar de nombreux pays africains, le gel des recrutements du personnel d’encadrement et le manque de financement des services techniques liés au Programme d’Ajustement Structurel (PAS) dans les années 90, ont démantelé et affaiblit le système de vulgarisation et d’appui-conseil burkinabé.
Cependant, l’Etat, conscient de l’importance d’assurer l’encadrement des producteurs pour relever le défi de la sécurité alimentaire s’évertue à sa reconstruction depuis quelques années. Une volonté traduite dans le lancement d’un processus d’élaboration d’un Système National de vulgarisation agricole et de conseil agricole (SNVACA).
Si cela a été non seulement souhaité par les producteurs mais aussi commandé par les changements institutionnels, le document du Système National de Vulgarisation et de Conseil agricole adopté en avril 2011, ne fait pas l’unanimité au sein du paysannat burkinabé.