Pourquoi la Côte d’Ivoire importe-t-elle chaque année 1 million de tonnes de riz alors qu’elle pourrait le cultiver sur son sol ? Pourquoi l’Algérie est-elle l’un des premiers importateurs de blé au monde alors que le pays dispose de millions d’hectares de terres arables ? Bref, pourquoi ne pas récolter et transformer sur place ce qui peut l’être ?
Nos 25 précurseurs de l’agroalimentaire en Afrique francophone sont-ils fous ou visionnaires ? Dans leur difficile combat pour la transformation locale, ces défricheurs ont dû faire face aux plus grands obstacles : des infrastructures défaillantes, un foncier peu sûr, des filières agricoles mal organisées, sans parler de la concurrence des produits finis importés plus ou moins frauduleusement.
Lire l’interview avec Bagoré Bathily (Sénégal) : “Les États doivent soutenir les produits transformés sur place” : http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21146-bagore-bathily–qles-etats-doivent-soutenir-les-produits-transformes-sur-placeq.html