Les données publiées par le CILSS ont été collectées de juillet à août 2013 sur 1 371 km du corridor Bouaké (Côte d’Ivoire)-Niamey (Niger), sur 605 km du corridor Parakou (Benin) -Niamey pour le commerce des céréales, notamment le maïs, sur 1 004 km du passage Ouagadougou (Burkina Faso)-Paga à Kumasi-Accra (Ghana) et sur le trajet Pouytenga (Burkina Faso)-Parakou long de 565 km pour le bétail. Le document relève que, sur l’ensemble des quatre corridors suivis par le CILSS, le nombre de contrôles au 100 km est de 6,6 pour la Côte d’Ivoire, 4,9 pour le Burkina Faso, 5,3 pour le Niger, 5,4 pour le Ghana et 4,0 pour le Bénin. Quant au montant des paiements illicites, il s’élèverait à 11 808 francs CFA au 100 km pour la Côte d’Ivoire, 21 912 francs CFA pour le Burkina Faso, 70 857 francs CFA pour le Niger, 5 786 francs CFA pour le Ghana et 34 785 francs CFA pour le Bénin. En ce qui concerne le temps moyen de contrôle au 100 km, il est de 38 minutes pour la Côte d’Ivoire, 45 pour le Burkina Faso, 143 pour le Niger, 35 pour le Ghana et 33 pour le Bénin. Le CILSS en conclut que ces pratiques anormales sont non seulement néfastes pour les économies nationales et sous-régionales mais qu’elles contribuent également à l’augmentation du coût des produits alimentaires et agroalimentaires de base.
Source : CSAO
Rapport en français :
http://www.portailouestafrique.org/Tracasseries_0.pdf
Rapport en anglais :
http://www.westafricagateway.org/Report-August%202013.pdf