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publié dans Ressources le 5 août 2014

Article : Sécuriser la production nationale : les leçons de Marius Dia, coordonnateur du CNCR

CNCR - Sénégal

ContractualisationCréditOrganisations de producteurs et de productricesSénégalNotes de position, plaidoyer, policy brief

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Le coordonnateur de la cellule d’appui technique du Conseil national de coordination et de coopération des ruraux (Cncr) estime que si les campagnes agricoles créent plus de problèmes qu’elles n’offrent de solutions, c’est que, aussi bien l’Etat que les industriels, n’aident pas les paysans sénégalais à devenir plus professionnels et à se garantir des revenus sûrs. Pour lui, il suffirait d’un peu de volonté pour produire des résultats dont tout le pays pourrait profiter. Le Quotidien a recueilli ses propos, et le laisse s’exprimer, selon ses propres termes.

« Il est si facile d’aider les paysans sénégalais à sortir de la pauvreté, et d’avoir des revenus plus ou moins stables. Malheureusement, dans ce pays, depuis quelque temps, les dirigeants semblent se complaire à fabriquer des riches, sur le dos des producteurs. Pourtant, il suffit de vouloir pour faire bouger les choses. Prenons un exemple concret avec l’arachide. La Suneor aujourd’hui doit être en mesure de déterminer la quantité de graines qu’elle va acheter en octobre 2015, parce qu’elle a un plan d’affaires. Supposons qu’elle déclare qu’elle a besoin de cinquante mille tonnes. Une organisation ou une coopérative qui produit de l’arachide peut s’engager à lui en fournir dix mille, et une autre vingt, par exemple. Il appartiendra à ces différentes structures paysannes d’indiquer la zone où elles comptent produire les quantités sur lesquelles elles s’engagent.

Le rôle de l’Etat sera alors d’aider à la contractualisation entre la Suneor et ces groupes de producteurs. Cela permettra alors à ces organisations de producteurs de s’adresser à la banque comme la Caisse nationale du crédit agricole (Cnca) pour prendre un crédit à court terme. La Cnca leur fournit le crédit à un taux de 12%. Le rôle de l’Etat va consister alors de manière concrète, à soutenir les producteurs pour qu’ils puissent payer 7%.

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