Plus de 236 millions d’euros d’actifs africains vendus en quelques mois. Depuis le début de cette année, Olam a cédé des parts dans des activités installées en Côte d’Ivoire, au Gabon ou encore au Nigeria. Et d’autres pourraient suivre prochainement. Pourtant, le géant singapourien de l’agrobusiness, qui réalise 21 % de son chiffre d’affaires (12 milliards d’euros en 2014) en Afrique, où il est implanté dans 25 pays, martèle que le continent reste un pilier de sa stratégie.
Depuis 2009, le négociant en matières premières, devenu une multinationale aux activités diverses, s’est en effet montré très offensif sur le continent, investissant pêle-mêle dans la farine au Nigeria ou dans la production de coton au Mozambique. Un pays illustre particulièrement sa frénésie d’investissements : le Gabon. Le groupe singapourien y concentre la plus importante variété d’activités, le plus souvent en partenariat avec l’État. Il s’y est lancé dans la transformation de bois ainsi que dans la plantation de palmiers à huile et d’hévéas.