L’étude sur les engagements associatifs des femmes issues des migrations subsahariennes dans la métropole lilloise montre que contrairement à de nombreuses idées reçues, ces associations sont fortement impliquées dans la vie locale, malgré leur manque de visibilité. Cette absence d’exposition s’explique en grande partie par la persistance des pouvoirs publics à les percevoir comme étant « fragiles » ou « isolées » et par tout un faisceau de discriminations qui les conduisent à adopter des comportements discrets. Au risque de nourrir les stéréotypes qu’elles subissent.
Cette étude a été réalisée par la Boutique des Sciences Nord de France en partenariat avec le Grdr.