Pour faire face au défi de la demande croissante en riz au niveau national, les gouvernements d’Afrique de l’Ouest prônent un modèle d’investissement agricole orienté vers la spécialisation et l’intensification rizicoles afin d’augmenter la productivité et la production. En revanche, pour les exploitations familiales, la production rizicole doit être intégrée dans une stratégie plus globale de renforcement des moyens de subsistance et de gestion des risques, à travers la diversification des sources de revenus et des capitaux. Des mécanismes de dialogue et de négociation sont nécessaires pour réduire cet écart entre les priorités de chacun et mieux comprendre les besoins spécifiques d’appui aux différents types d’exploitations. De nouveaux mécanismes de règles de gouvernance basés sur l’inclusion et la participation des producteurs devraient contribuer à améliorer la performance des périmètres irrigués.