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publié dans Ressources le 10 avril 2012

Economie verte, Rio + 20: voie étroite pour la voix de l’Afrique

Changement climatique

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« L’Afrique a une position unique et parle d’une seule voix ». Cette phrase est devenue une obsession pour nos décideurs lors des négociations internationales sur l’environnement. Comme l’a rappelé Denis Sassou Nguesso, Président du Congo et porte-parole du continent, la déclaration commune de l’Afrique sur Rio + 20 porte principalement sur :

  • engagement des pays développés d’allouer 0, 7 % du PIB à l’aide au développement
  • adoption d’une solution équitable pour l’annulation totale de la dette
  • nécessité de la mise en œuvre des plans de Bali et Johannesburg sur l’appui au renforcement de capacité et au transfert de
  • mise en œuvre des accords de Copenhague et Durban sur le fonds vert
  • l’urgence de la prise en compte de la voix de l’Afrique dans les institutions internationales
  • importance du cadre institutionnel pour l’environnement : l’Afrique souhaite que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) devienne une agence spécialisée de l’environnement avec Nairobi pour siège. Il s’agit de la transformation du PNUE en l’Organisation Mondiale de l’Environnement comme le propose la France.

Sur ce dernier point le Canada s’y oppose. Lors du forum de la Francophonie pour la préparation de Rio + 20 organisé à Lyon en février, à cause de cette opposition, il n’y a pas de prise de position officielle de l’institution pour l’Organisation Mondiale de l’Environnement. On aurait eu la même réaction si c’est la France qui n’était pas d’accord. C’est pourtant l’Afrique qui fait la force démographique de la Francophonie mais pour quel poids politique ? De Lyon à Rio, suivez mon regard sur le périmètre de la voie africaine…

Les autres exigences africaines ne sont pas nouvelles. Pour la question de financement, inutile de rappeler que les caisses des pays occidentaux sont vides. Même si ressources financières il y avait, ne faudrait-il pas les orienter vers la relance de leurs économies ? Les africains feraient-ils différemment ? Avant de reprocher aux autres de ne pas respecter leurs engagements, vérifions d’abord que nous respectons les nôtres. C’est le meilleur moyen de faire entendre une voix africaine…

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